Dans la zone des 100 vieux, 4 maitres de cérémonie débarquent pour chanter la vieillesse et raconter ce compte à rebours. C’est un rituel rock et jouissif où la vieillesse explose le cerveau et les bons comportements et où nous basculons au cœur de la folie. Tour à tour, ils brandissent à bout de bras le courant cocasse et vital du dernier épisode de la vie. C’est la langue du dernier sursaut, du cauchemar, de la perte du langage, une tentative ultime pour continuer d’exister. Du réfectoire à la chambre, de la porte d’entrée à la fenêtre fermée, on se parle sans se parler dans d’impossibles dialogues, on est un et plusieurs, on revêt la parure du clown, le chapeau du Général, on joue avec les jambes de Dédé, on fait la guerre à la folie avec des béquilles, on se marie avec une tête de lapin, on apparaît, on disparaît plus vite qu’une hallucination.
En résonance avec les excès du pouvoir et de la virilité, il y a urgence à prendre à bras le corps la violence, la sexualité nécessaire, le jeu du bâton, le pouvoir masculin dévastateur et autre perversion du monde. Paillarde(S) est un triptyque qui fait se succéder 3 opus chacun révélant un état de la virilité.
Cette création est conçue pour jouer et déjouer les espaces de la pénétration symbolique entre la rue / la salle et la salle / la rue. Chaque opus peut être joué séparément
Après la rencontre passionnée des Tentative(S) de Résistance(S) avec le public et les professionnels, Marie-Do Fréval, animée par la même urgence à écrire le monde et sa folie se remet en jeu avec Tentative(S) d’Utopie Vitale. Elle a la langue bien pendue, toujours aussi « crue et urgente » et met en jeu tour à tour 4 figures tentant de sortir de l’effroi mental et de l’impasse de l’engagement ambiant : Rosa la rouge, inspirée de Rosa Luxemburg, qui sort de sa tombe, la Vieille des Tentative(S) de Résistance(S) qui revient et s’adresse au Président de la République, le bébé Triso-Miné qui pousse ses premiers cris et Utopia qui, du fond de son désarroi, construit l'utopie, en serrant une pâte dans le creux de sa main.
Et si la Marianne de plâtre qui symbolise la République se mettait soudain à parler, ici et maintenant ? Dans Tentative(S) de Résistance(S), cinq personnages se succèdent : une vache, une vieille dame, une incarnation féminine du général de Gaulle, une Marianne de cabaret et une créature inspirée des années les plus turbulentes de la plasticienne Niki de Saint-Phalle. Marie-Do Fréval a créé ces cinq personnages de festival en festival et les a présenté tous ensemble pour la première fois aux Rencontres d’Ici et d’Ailleurs en mai 2016, avant de poursuivre aux Furies, à Viva Cité, au festival d'Aurillac etc..
La morte nous entraine dans une cérémonie sans limite. Enjouée et impudique, elle déstabilise l’ordre en place. Elle se nomme Frida Chaos et elle défie les vivants. Au son du cor, masquée ou travestie, elle montre les dents et du haut de sa barque-cercueil, elle convie le public à un dernier rituel d’adieu décalé et absurde.
J’ai imaginé cette petite forme comme un oratorio où seuls les bouches parlent, les corps eux sont immobiles jusqu’au vertige. Une ambiance claire et lumineuse entrelaçant hôpital, la prison et le couvent.
« Je veux donner à voir La Merde que l’on cache, remettre en cause l’état de silence, le carcan dans lequel je me sens enfermée. C’est ma façon à moi de redonner espoir. La merde n’est pas juste un tabou, elle est bien réelle, elle est au cœur de ma vie. Je vais la sortir de sa cachette. Je vais désacraliser le sale et donner une place à ma merde dans le quotidien. Je refuse la merde étrangère. J’en fais mon amie. Je pense qu’avec ma merde je peux apprivoiser mon entière présence. »Ce projet d’écriture a pour objectif d’être une nouvelle forme d’écriture pour l’autrice Marie-Do Fréval : un roman théâtral, en plusieurs dimensions.
- Un roman publié et pouvant être mis en voix- Une installation photographique Photo/son/visuel- Une écriture documentaire et loufoque à partir de la série d’interviews donnée à voir comme une conférence-spectacle
...Elle s’était assise et elle avait attendu sans rien penser car oui le secret était bien là dans cette attente, dans cette position sans crispation, dans la dilatation paisible, elle avait oublié de penser et ce vide, cet entre parenthèse, cette suspension hors du temps était un nuage sur lequel elle était assise. Le cul sur les toilettes, béance bafouillant, entrebâillement sans forcing, était un instant qu’elle ne connaissait pas, un instant qui devenait éternité. Elle se trouvait là tout simplement, sans imaginer le but, sans visualiser la fin, sans craindre la fuite, sans être bouleversée par le drame. Et elle avait sourit en attendant, elle revoit son sourire, elle avait sourit béatement en repensant aux hommes de sa famille qui allaient aux toilettes sans en avoir besoin, comme s’ils allaient à un rendez-vous amoureux.Ils annonçaient qu’ils allaient aux toilettes et d’un bon pas, ils allaient à leur rendez-vous contents des retrouvailles et sans angoisse, comme s’ils allaient s’asseoir sur un banc pour attendre l’aimée, comme s’ils avaient toujours su que ce moment-là était celui des retrouvailles celui où ils seraient comblés. Elle avait 60 ans depuis une semaine et comblée elle ne l’était pas. Mais l’expérience du jour semblait ouvrir de nouvelles perspectives. Puisque les hommes l’avaient déçue, elle se tournerait donc vers l’expérience intérieure, la découverte de son lien profond avec son corps, et de son corps avec sa merde et de sa merde avec elle.
Question solidaire à toutes nos futures retraitées ! Comment envisagez-vous votre vie intérieure ? Comment imaginez-vous la suite de l’histoire ?
Contact :Thierry Jamet - 06 76 11 24 01 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tentative d’approche ou Tentative de déclaration d’amour, à vous de choisir.Car il s’agira de corps et de précipice, de beauté et de sang, de silence et de chute.Un face à face inventé, un duo absurde, une confrontration, un défit entre une présence et un fantôme ! Marie-Do Fréval s’adresse à Marina Abramovic.Pionnière de l’art corporel, Marina Abramovic se fait connaître dans les années 1970 par des performances radicales explorant et repoussant les limites physiques et mentales du corps humain.Autrice, comédienne et metteuse en scène, Marie-Do Fréval a un parcours atypique et diversifié, touchant au théâtre, à la performance et aux arts de la rue. Elle dirige la compagnie Bouche à Bouche.Le texte et la mise en jeu du corps par Marie-Do Fréval est une performance qui se joue en direct dans un rapport de séduction et de cruauté avec le public. Comme dans toutes performances c’est un moment où le performeur titille le public sur ses limites et sur sa peur de la mort. C’est un acte unique qui se construit en fonction des lieux qui l’accueille et du public qu’elle rencontre. Rien n’est figé et tout évolue au grès des rencontres et des interprétations...
Contacts :Production / Élisa Nicot - 06 87 50 15 77Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.diffusion / Thierry Jamet - 06 76 11 24 01 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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PerformanceFestival Les rencontre estivales de la Velouse / 19 - août 2023 / Charly (18)
Le point de départ de cette écriture se niche dans le secret du MENSONGE. Le moteur profond de ce texte, se situe dans mon enfance traumatisée et c’est ce choc bouleversant qui va me guider dans cette aventure car c’est à ce moment-là que tout est devenu MENSONGE. Au moment de la mort de mon père, j’avais 7 ans et on m’a menti. On ne m’a pas dit qu’il était mort. J’ai du vivre sans savoir. A ce moment-là je suis devenue une autre, j’étais regardée comme une autre, j’étais regardée comme celle qui avait perdu son père et dans ce regard-là j’étais celle qui ne le savait pas. A partir de ce moment-là toutes les relations ont changé. On m’a plus aimée et je suis devenue une héroïne, j’ai eu des privilèges, j’avais un nouveau pouvoir sur l’autre. J’ai sans doute soupçonné les menteurs autour de moi, mais sans parler, sans leur dire car il y avait un danger à dévoiler, à se dévoiler, à perdre, à accuser l’autre et à ne plus profiter probablement de cette réalité mensongère qui comme par miracle, m’avait transformée et fait devenir plus belle, plus attachante, plus touchante, plus intrigante. MENSONGE. Et j’ai commencé, puisque je n’avais plus de repère dans le réel pour comprendre ce que je vivais au fond de moi, à inventer ma vie, à mentir, à me mentir. Pour s’en sortir il a fallut inventer une petite fille, c’est ce que j’ai fait de mon vivant et c’est ce que feront les 4 protagonistes de la pièce, au moment où leur conscience du futur devient vitale et urgente. A quel prix s’approche-t-on de la Vérité ?
Elles ont 13 ans. Elles sont ce présent abîmé, angoissant, cassé, salissant. Elles sont celles à qui on a menti, promis, caché le véritable sens de la vie. Et la mort qui clopine à côté d’elles, on n’en parle pas assez. Et surtout pas au collège ou au lycée par peur d’une traînée de poudre de suicide en cascade. Elles, elles ont toutes un rapport à la mort et ça pèse à l’intérieur. Alors même si c’est dangereux, comme quand on est petite et que l’on se fait peur, elles ne reculent pas devant leurs visions. Elles décident de déballer le trop lourd, les questions/obsessions, les traumatismes, les stigmates de la famille. Dans quelques jours, c’est Halloween alors, plus d’excuse pour s’en donner à cœur joie, et que le cauchemar fasse la fête. Bas les masques, il est temps d’écouter ce qu’elles ont à dire, de les regarder jouer au jeu dangereux de la vie. Pour elles, une seule solution pour exister, faire revivre la petite fille blessée, celle de leur enfance. Si à 13 ans t’es pas un winner…
Mia / choquée à 7 ans, avec la non-histoire du père mort et de la folie de sa mère. On lui a menti et après toute son histoire est inventée et puis c’est comme si elle avait mangé son père qu’il était en elle et apparaissait parfois sur son visage, une étrange ressemblance. Elle a des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) des comportements répétitifs et irraisonnés mais irrépressibles. des obsessions et/ou des compulsions, qui entraînent un état de détresse, d’anxiété.Mia sera interprétée par Louise Héritier
Nadja / voit un nouveau père dans la salle, elle commence par le faire mourir symboliquement puis le vampirise et pour finir l’aimer à la folie. Elle a fait 2 TS. Elle a des pensées noires / cynique et provocatrice / elle a une carabine / pense en image.Nadja sera interprétée par Claire Faugouin
Angela / cancer du cerveau, elle voit des hommes menaçants moitié morts moitié vivants, elle a parfois des hallucinations, à l’hôpital elle regardait tous ceux qui étaient dans leur lits et à l’hôpital aussi qui est mort ? Qui est vivant ? Elle navigue sur des sites morbides. Angela sera interprétée par Carla Gauzès
Gaïa / surdouée, sosie de Greta, cherche à sauver tout le monde en parlant du monde et de la planète, que si on pense aux autres on va mieux, elle parle de solidarité mais elle compte les morts. Elle écrit des discours !Gaïa sera interprétée par Marie Champion
Aide à la création du MOULIN FONDUCentre national des arts de la rue et de l’espace public (CNAREP) – Ile-de-France
Contacts :Production / Gabrielle Jéru - 06 87 50 15 77Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Diffusion / Thierry Jamet - 06 76 11 24 01Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Sortie de résidence - Vendredi 31 mai 2024Cité scolaire Villon / Théâtre 14 - Paris (75)
Sortie de résidence - Jeudi 21 mars 2024Le Moulin Fondu, CNAREP - Garges-lès-Gonesse (95)
Mille questions nous taraudent comme « Qui suis-je ? Mon image m’appartient-elle ? Est-elle plus importante que moi ? Y-a-t-il assez de place ici pour mon ego ? La mode du Selfie envahit nos habitudes et nous donnent à vivre et à voir un autre moi, sans cesse répété sans cesse renouvelé.
Un grand banquet autour d'une immense table pour accueillir 80 convives, une grande famille aux mille visages, une grande famille composée et recomposée, rêvée et attablée, qui se crée en direct et en musique sous nos yeux avec le public.
Un triptyque déambulatoire où des êtres rejetés, oubliés se croisent et vendent leur histoire pour exister. Ces 3 modules de 30 minutes qui sillonnent l’espace public, ont été écrits et inventés à partir des histoires des habitants de la porte de Vanves pendant 2 ans de résidence intensive dans les rues de ce quartier.
Une installation interactive aux dimensions d'une cour des miracles où une quinzaine de personnages, errants et improbables, arrivent du monde entier et parlent toutes les langues. Une très vieille dame presque fossilisée attend et chantonne. Autour tous il s’agitent et installent leurs tapis en cercle.
Des femmes d’âges et de cultures différentes se réunissent pour revivre ensemble le jour J de leur mariage. Elles ont fixé le rendez-vous, elles ont tout préparé, ressorti leurs robes et réactivé leurs souvenirs. Elles choisiront un marié du jour, pour un rendez vous interactif et ludique. A mesure que le banquet se déroule, c’est tout le public qui jouera le rôle des invités : l’une : la belle mère, l’autre : un ami, un autre encore : l’invité surprise.
Dans un enclos, dans une prairie est enfermé un troupeau de vaches. Elles sont étiquetées, bonnes pour la viande, bonnes pour le lait. Leur devoir est d’engraisser sans trop stresser.
Bain de pied ou Lavage de cerveau crée un univers de démesure, corrosif et décalé où quatre super-ménagères entraînent le public dans le monde de la propreté absolue.
« J’écris Ram’Dames comme un raz de marée pour accoucher la grimace - Ram’Dames pour ne pas me consommer - Il parait qu’Edvige veut me rencontrer - Ram’Dames pour allumer le grand feu, le grand raffut, provoquer le rire - Ram’Dames pour déjouer le refrain à la mode du : C’est la crise ! LA CRISE !!!!!!!!! »
50 dormeurs et 6 lits avancent dans la nuit et nous guident comme des somnambules. Les corps regroupés, suspendus ou couchés créent les images d’une humanité immobile et comme en suspension. Ce voyage au sol se fait sous le regard de 50 mannequins, suspendus au mur et aux façades. Au fur et à mesure de la déambulation, les poètes surgissent et crient aux dormeurs la nécessité et l’urgence d’être un humain debout.
Conçu d’après le journal intime tenu par une jeune berlinoise de 34 ans au printemps 1945, dans les dernières heures de la guerre. Dénoncer le mal ne suffit pas : il faut d’abord se reconnaître dans les autres et avec les autres dans le monde pour laisser apparaître les paradoxes au milieu desquels tout un chacun se débat.
Gigi la tondue vient d'avoir 18 ans et elle a disparu. Tout le quartier en parle. Pour connaître son histoire, il suffit de suivre l’homme à la mallette. Un mystère chuchoté, des chansons fredonnées, des lettres retrouvées, des personnages énigmatiques qui témoignent, des films projetés, autant d’indices pour retrouver Gigi...
Gare Gare est un cabaret interactif joué au milieu du public. Les 8 comédiens chanteurs et musiciens interprètent plus de trente personnages dans une atmosphère ludique et conviviale.Bien sur tout se passe dans la gare, à tout heure du jour et de la nuit. Apparitions et disparitions rythmées de façon endiablées pour raconter la gare d'aujourd'hui et son flux incessant.
Trois femmes enceintes portent en elles une récompense, mais laquelle ? Un label de la meilleure pondeuse ? Le trophée du bébé le plus étonnant ? Le prix du ventre parfait ? Une satire sociale excessive, dansée et pulsée, où parole publique et slogans commerciaux s’alternent dans un clip endiablé.
Une vieille dame se promène dans la ville, paradant comme une déesse. Elle perd un peu la mémoire, vivant comme dans un rêve, elle chante comme elle parle. Elle est sortie en cachette et va à la rencontre des passants. Elle a trouvé une complice, personnage trouble, qui la tire, la pousse, la déplace. Jusqu’où pourront-elles aller ?Comment cela va-t-il finir ?
Terminus nord nous entraîne très rapidement dans un univers qui n’est pas réaliste. Les dialogues sont drôles et pleins de quiproquo. Il y a une chronologie piégée, absurde. Décalage horaire et des sentiments / Espionnage / Enquête / Polar de l’absurde / Glissement permanent / Réalité qui échappe.
C’est l’histoire d’un cochon qui ne se plaint pas ouvertement de son carré de deux mètres sur deux avec vue sur le pré, qui hésite entre tourner en rond et marcher en diagonale pour se détendre les pattes. Imperturbable et qui attend «l’équarrisseur d’un pied ferme et le cœur léger».
Trois comédiens danseurs traversent la ville, s’arrêtant au gré des rencontres à la recherche de l’endroit rêvé où ils pourront habiter. Portant les tapis qui constituent leur unique richesse, ces déménageurs acharnés envahissent rues et trottoirs pour exister, marquer leur territoire des reliques d’une maison du passé.
Un grand amour ! De la confiance et de l’enthousiasme jusqu’à l’abattement Une naïveté enfantine traversée d’une lucidité grave. Une sentimentalité fleur bleue allié à une sensualité rabelaisienne. Voila ce que sont ces lettres adressées à Lou pendant la guerre de 14. Un grand amour !
La Compagnie Bouche à Bouche - association loi 1901 - 2/4 rue du général Humbert - 75014 Paris - 01 45 39 55 38 - contact@cieboucheabouche.comTous les contacts